La récente adoption par l’Assemblée nationale du Sénégal du projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre février 2021 et février 2024 a engendré des réactions diverses au sein de la classe politique et de l’opinion publique sénégalaise.
Ce projet de loi, validé le 28 février lors du Conseil des ministres, a suscité la controverse, notamment en raison de son apparente promulgation par le président Macky Sall sans consultation préalable, ni même avec ses proches.
Selon certaines sources, il semble que le président Macky Sall ait pris cette décision de manière autonome, sans solliciter l’avis de ses conseillers ou de ses alliés politiques, comme le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), qui aurait exprimé son mécontentement de ne pas avoir été consulté.
Cette méthode de gouvernance a amené certains observateurs à conclure que le président Sall peut parfois agir de façon très autonome, voire isolée, dans la prise de décisions importantes, ce qui renforce l’image d’un dirigeant enfermé dans sa propre bulle politique.
En réalité, cette approche a également suscité des critiques concernant le processus décisionnel et la transparence politique au Sénégal, nourrissant ainsi le débat au sein de la société sénégalaise sur la gouvernance démocratique et la responsabilité des dirigeants.