Scandale d’Abus Sexuels : La Fédération Guinéenne de Football sous le Feu des Projecteurs
Un nouveau scandale secoue le monde du football guinéen. Suite à une enquête approfondie menée par le journaliste Romain Molina, des révélations troublantes ont émergé concernant des abus sexuels au sein de la Fédération Guinéenne de Football (FGF). En réponse à ces allégations, l’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM) a ouvert une enquête officielle. Cependant, des obstacles majeurs semblent entraver le bon déroulement de cette investigation cruciale.
Obstruction au Travail de la Commission
Selon des informations récentes, le président de la FGF, Bouba Sampil, est accusé de faire obstruction aux efforts de la commission chargée de l’enquête. Avant son départ pour Paris, Sampil a rencontré Mohamed Diawara, président de la commission, et aurait évoqué des problèmes financiers entravant le bon fonctionnement de la commission. Cette assertion a été fermement démentie par un proche de Diawara, ajoutant une couche supplémentaire de controverse à la situation.
𝗦𝗰𝗮𝗻𝗱𝗮𝗹𝗲 𝗱'𝗮𝗯𝘂𝘀 𝘀𝗲𝘅𝘂𝗲𝗹𝘀, 𝗹𝗮 𝗙𝗲́𝗱𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗙𝗼𝗼𝘁𝗯𝗮𝗹𝗹 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘀 !
— Zone Presse📰 (@ZonePresse_) May 20, 2024
Suite à l'enquête publiée sur les abus sexuels dans le monde du football guinéen par le journaliste Romain Molina, une enquête a été ouverte… pic.twitter.com/L8sML5aPim
Risque de Sanctions
D’après un article de Facely Konaté, Bouba Sampil pourrait être convoqué et même sanctionné par la commission d’éthique de la FGF, conformément à l’article 63 du code d’éthique. Les sanctions possibles varient de l’avertissement à l’exclusion, voire l’interdiction d’exercer toute activité liée au football. Il est important de noter que ces sanctions peuvent être appliquées que « les infractions soient commises par action ou par omission, délibérément ou par négligence ».
Une Situation Intolérable
Les allégations d’abus sexuels dans le football guinéen sont extrêmement graves et nécessitent une enquête transparente et sans entrave. Toute tentative d’obstruction, que ce soit par des actions directes ou par omission, doit être traitée avec la plus grande sévérité pour assurer la justice et la protection des victimes.