Affaire du meurtre de Young Dolph : Justin Johnson reconnu coupable, condamné à perpétuité
Après des heures de délibérations, le verdict est tombé : Justin Johnson a été reconnu coupable du meurtre du rappeur Young Dolph, survenu en 2021. Le jury de Memphis a rendu son verdict unanime jeudi, concluant à la culpabilité de Johnson pour meurtre au premier degré, complot en vue de commettre un meurtre au premier degré, et possession illégale d’une arme à feu par un condamné.
Condamnation et procès
Dès que le verdict a été prononcé, la juge Jennifer Mitchell a infligé à Johnson une peine de prison à vie, marquant ainsi un tournant décisif dans cette affaire très médiatisée. Les plaidoiries finales avaient été présentées la veille, mais Johnson n’a jamais pris la parole pour témoigner durant son procès.
Un autre accusé, Cornelius Smith, a quant à lui témoigné, affirmant que le meurtre avait été commandité par Hernandez Govan et le frère de Yo Gotti, connu sous le nom de Big Jook. Le complot visait à tuer tout rappeur affilié au label de Young Dolph, Paper Route Empire, et le destin a voulu que Young Dolph soit la cible ce jour-là.
Le déroulement des faits
Le 17 novembre 2021, alors que Young Dolph se trouvait devant une boutique de biscuits, Makeda’s Cookies, pour acheter des friandises pour sa mère, Johnson et Smith ont ouvert le feu. Selon les témoignages, Smith a admis avoir participé à l’assassinat mais a révélé qu’il ne ressentait aucune émotion à l’époque, étant sous l’emprise de drogues. Il espérait également recevoir une récompense de 40 000 $ pour l’acte.
Cependant, Smith a expliqué qu’il n’avait finalement touché que 800 $ après le meurtre, et lui ainsi que Johnson ont rapidement pris la fuite avant d’être arrêtés en janvier 2022. Les procureurs ont affirmé que Govan avait promis à Johnson un contrat avec le label CMG Records, dirigé par Yo Gotti, en échange du meurtre de Young Dolph.
L’héritage de Young Dolph
Depuis sa disparition tragique, la famille et les proches de Young Dolph, notamment la mère de ses enfants, Mia Jaye, n’ont cessé de défendre sa mémoire. À travers des sorties musicales posthumes et des journées de service communautaire, ils ont honoré l’héritage du rappeur, tout en demandant justice pour sa mort brutale. Aujourd’hui, avec cette condamnation, leur quête de justice a enfin trouvé une réponse.
TMZ