Alerte au coup d’État : des dirigeants remanient leurs armées

Perturbés par la vague croissante de coups d’État sur le continent, les pays africains ont commencé à remanier leur armée et à prendre des mesures pour l’éviter.

Alors que les putschistes gabonais ont déclaré hier que le général Brice Oligui Nguema prêterait serment lundi en tant que « président de transition » devant la Cour constitutionnelle, les dirigeants africains travaillaient sur une réponse aux officiers gabonais qui ont évincé le président Ali Bongo et installé Nguema à la tête de l’État. .

Le Gabon est le dernier pays africain frappé par un coup d’État après le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Tchad et le Soudan.

Le Rwanda met à la retraite 12 généraux, le Cameroun remanie son armée

Préoccupés par la peur du coup d’État, les gouvernements rwandais et camerounais ont remanié leur armée dans ce qui est considéré comme une réaction aux récents coups d’État au Niger et au Gabon.

Selon le journal national rwandais News Times, le gouvernement a approuvé le départ à la retraite de 12 généraux et de plusieurs officiers.

La publication précise que les départs à la retraite ont été annoncés le mercredi 30 août, dans un communiqué publié par les Forces de défense rwandaises.

Parmi les retraités figuraient deux généraux quatre étoiles, James Kabarebe et Fred Ibingira, et deux généraux trois étoiles, Charles Kayonga et Frank Mushyo Kamanzi.

Kabarebe et Kayonga étaient auparavant chefs d’état-major de la défense des FDR, tandis que les deux autres étaient chefs de service.

Le communiqué indique : « Le président a également approuvé le départ à la retraite de 83 officiers supérieurs, six officiers subalternes et 86 sous-officiers supérieurs, dont 678 dont les contrats ont pris fin et 160 licenciements pour raisons médicales. »