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Hassoumi Massaoudou : Il faut faire partir la junte par la force !
Dans une interview accordée à LCI, l’ancien ministre des Affaires étrangères du pouvoir déchu, Hassoumi Massaoudou, soutient qu’il faut contraindre la junte à partir par la force. Selon lui, plusieurs pays ont décidé d’accompagner la CEDEAO dans cette initiative qu’il soutient. Il va même jusqu’à demander à la France d’intervenir pour rétablir l’ordre constitutionnel.
🗣️ "La junte est arrivée au pouvoir par la force, il faudra la faire partir par la force, avec l'aide de la #CEDEAO et de tous les pays qui la soutiennent, dont la #France 🇫🇷."
— L'ACCENT (@Laccent_) September 2, 2023
Hassoumi Massaoudou, ministre des Affaires étrangères du pouvoir destitué
pic.twitter.com/BM8EImAS72
Hassoumi Massaoudou : L’agenda de la CEDEAO est en train de se dérouler. D’abord, les sanctions commencent à produire leur effet, et la préparation de l’intervention militaire est très avancée. Par conséquent, je ne vois pas comment la junte pourrait se maintenir au pouvoir.
LCI : Quand vous dites qu’elle est très avancée, quelle forme prendra-t-elle ? S’agira-t-il d’une intervention africaine avec un soutien ? Est-ce qu’il y aura un soutien français ?
Hassoumi Massaoudou : Ce sera une intervention africaine. Tout d’abord, ce ne sera pas une guerre contre le Niger, car il y a toute une propagande qui laisse penser que ce sera une guerre contre le Niger. Il s’agit plutôt d’une intervention ciblée visant à inverser le coup d’État. Des individus ont pris le pouvoir par la force, et il faudra les contraindre à partir par la force.
Deuxièmement, il s’agira d’une opération visant simplement à rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.
LCI : Avec l’usage de la force ?
Hassoumi Massaoudou : Avec l’usage de la force bien sûr.
Cette interview laisse entendre que l’intention d’une intervention militaire au Niger est également partagée par les anciens compagnons du président Bazoum. Quand on sait qu’en septembre dernier, Paris clamait haut et fort la non-reconnaissance de la junte au pouvoir, on se demande l’issue possible de cette crise.
Le CNSP n’a pas tardé à donner une réplique au président francais !