Le Real Madrid s’est battu bec et ongles pour battre Manchester City et se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des champions de manière spectaculaire. Le but à bout portant de Kevin De Bruyne en seconde période a annulé l’ouverture du score de Rodrygo avant que le match ne se termine par une séance de tirs au but, Antonio Rudiger inscrivant le but décisif d’une frappe des 12 mètres.
Haaland n’a pas su se montrer à la hauteur
Erling Haaland n’a tout simplement pas été à la hauteur en attaque, l’attaquant norvégien n’ayant touché que sept fois le ballon au cours des 35 premières minutes, sans réussir la moindre passe.
L’atout précieux de City, qui est habituellement si prolifique devant le but, a également manqué deux énormes occasions d’égaliser avant la pause. Sa soirée a été résumée par le fait qu’il a fait trébucher le ballon hors du jeu pour mettre fin à une attaque prometteuse en seconde période.
Une fois de plus, Haaland n’a pas réussi à se mettre en évidence lors d’un match très médiatisé, alimentant ainsi le débat sur ses capacités de footballeur lorsque ses buts ne sont pas pris en compte dans l’équation.
Guardiola trompé par Ancelotti
La bataille tactique entre Pep Guardiola et Carlo Ancelotti a donné un vainqueur incontestable, l’Italien s’imposant dans les moments les plus importants.
Le Real Madrid a toujours été en retrait, mais il a exécuté son plan à la perfection, déjouant le pressing de City à maintes reprises en première mi-temps. Après la pause, les Espagnols n’ont pas été aussi bons, mais ils ont réussi à forcer la séance de tirs au but, en profitant de la pression incessante de City pour survivre pendant 120 minutes.
Le résultat final reflète en grande partie l’intelligence d’Ancelotti, qui a permis à son équipe de remporter une victoire cruciale aux dépens de Guardiola.
Walker se rachète presque dans la bataille contre Vinicius
Kyle Walker avait été impérial face à Vinicius en demi-finale l’an dernier, mais il s’est retrouvé à la peine cette fois-ci.
Pour son retour dans le onze de départ de City, le défenseur anglais a semblé rouillé en début de match et s’est rendu coupable d’avoir joué le rôle de Vinicius dans la préparation du premier but de Rodrygo. Jamais prêt à se laisser abattre, Walker s’est efforcé de se racheter en prenant le dessus sur Vinicius après l’égalisation de City.
Mais une fois que tout a été dit et fait, c’était trop peu, trop tard pour un joueur qui a toujours un impact important pour City contre les meilleures équipes d’Europe.
Le Real devrait affronter le Bayern qui s’est imposé face à Arsenal par 1-0.