Montée des eaux à Bassam : 6 à 10 millions d’investissements envolés

La ville de Bassam enregistre depuis quelques jours une montée de la mer. Malheureusement, ce phénomène naturel cause de nombreux dégâts.

Les propriétaires des hôtels, restaurants, et même la population en payent les frais. Un reportage de la RTI notre source principale, fait un état de la situation.

En effet, depuis quelques jours, la montée des eaux a fait d’importants dégâts dans la ville de Grand Bassam. Les activités sur la plage ont été fortement perturbées à cause de la montés de l’océan et cela impacte négativement l’économie des propriétaires d’hôtels et restaurant. Un reportage de RTI a donné l’occasion aux victimes de s’exprimer face à cette situation.

M. Jacques Ablé, propriétaire d’hôtel, fait l’amer constat des dommages que son hôtel a subis à cause de l’insalubrité au bord des plages à cause de la montée mer.

« La piscine est dans un état pas possible à cause des déchets ramenés par la mer. On est obligé de la vider et de voir si le monteur n’est pas touché. Côté plage, on a perdu tous les transats en bois.

Au niveau du restaurant, tout ce qui est tables, chaises et paillotes sont parties dans la mer, on a perdu 4 ou 5 mètres de mur de l’autre côté. Aujourd’hui, on ne peut pas travailler… »

Alassane Ouattara un autre propriétaire et aussi président des restaurateurs de Grand Bassam témoigne des dégâts de la mer:

« La mer est en train de partir avec toutes nos réalisations. Depuis 3 jours ont n’a plus d’appâtâmes ici. Tout le volume de sable qu’on avait ici est parti, la barrière et les appâtâmes également. On prie pour que le bâtiment ne soit pas emporté aussi par l’eau.

Ce qui a été détruit n’est pas moins de 5 à 10 millions de francs cfa. Une plage qui prenait pratiquement près de 2000 personnes, maintenant seulement 100 personnes peuvent contenir ici »»

Les restaurateurs aussi se plaignent des conséquences de la montée des eaux:

« Quand c’est gâté comme çà, les clients ne viennent pas. Comment allons-nous faire? on a des familles à nourrir.

Tous les restaurateurs ont perdu, il a eu des destructions de chambres, piscine et des hangars.

Vraiment que les autorités voient comment ils peuvent nous aider à joindre les deux bouts. »