🔄 Article mis à jour le 13 April 2024
Ce vendredi 12 avril, les forces de l’ordre togolaises ont empêché la tenue d’une manifestation de l’opposition à Lomé, visant à protester contre le projet controversé de nouvelle Constitution, selon un journaliste de l’AFP.
Malgré l’interdiction des autorités, les partis de l’opposition et un groupe de la société civile avaient appelé les Togolais à descendre massivement dans les rues de la capitale, vendredi et samedi.
Toutefois, à la mi-journée, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), a constaté sur le lieu de rendez-vous de la manifestation à Bè-Gakpoto, un fief de l’opposition, la présence d’une trentaine de gendarmes qui ont rappelé l’interdiction de la manifestation.
En dépit d’un bref échange avec les forces de l’ordre, les leaders de l’opposition ont décidé de se retirer du lieu de départ de la manifestation.
Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais (PT), a souligné que la mobilisation a été entravée par le déploiement préalable des forces de sécurité dans la ville de Lomé, craignant la répression du régime.
Cette répression survient dans un contexte où le Togo a reprogrammé les élections législatives au 29 avril, après leur report en raison de l’adoption controversée de la nouvelle Constitution fin mars.
L’opposition dénonce cette nouvelle Constitution qui, selon elle, permettrait au président Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir, succédant ainsi à son père qui a dirigé le pays pendant près de 38 ans.
Les élections au Togo sont souvent contestées par l’opposition, remettant en question la légitimité du pouvoir en place.















