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La récente déclaration de l’honorable Baudouin Yapo sur l’utilisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à des fins politiques a déclenché une vive polémique en Côte d’Ivoire.
Alors que le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPACI) a demandé à pouvoir utiliser la coupe lors de ses meetings, Yapo a vivement critiqué cette demande, accusant le PPACI de politiser un trophée national. Voici un aperçu des réactions des internautes face à cette controverse mais avant lisez ce qu’a dit le député Baudoin Yapo :
« La coupe n’est pas un objet à usage politique. La cérémonie d’hommage au Président de la République (et non ici au President du RHDP), organisée par une région (même si les autorités de cette Région sont RHDP), dans un cadre républicain, en reconnaissance aux efforts de développement (parmi lesquels l’organisation réussie de la CAN23 dont est issue cette coupe), ne saurait justifier cette demande de la part du PPACI. Cette coupe devrait parcourir les régions. Et à l’étape du Nord, vous êtes sans ignorer que ce sont les autorités locales(même si elles sont RHDP) qui sont en droit de le faire ! Parce que si on doit faire porter la coupe, en tant que Parti, et que le RHDP veut porter cette coupe partout, ah là, vous-même n’allez pas apprécier. En réalité, le PPACI fait de la communication politique. Ils veulent politiser la coupe et faire croire que la FIF refuse de leur faire tenir, à leur tour. Mais en vrai, on s’en fout ! Ils veulent politiser mais, nous on s’en fout ! On n’a pas vu M. Gbagbo et son parti en soutien à nos éléphants ici, ce que même M. Thiam a eu l’élégance de faire. Parce qu’ils ne veulent que du mal pour la Côte d’Ivoire sous le Président Ouattara. Ils n’ont réapparu qu’après la CAN, pour exploiter politiquement les déguerpissements à Gesco, sans donner 1 centime des milliards de rentes viagères qu’on leur a versées, là où le Gouvernement est resté solidaire, montrant la nécessité de ces déguerpissements. D’ailleurs, fierté de CAN, douahou de CAN, c’est le Président Alassane Ouattara qui a ça dans ce Pays. 92, 2015, 2023, c’est avec le Président Alassane Ouattara au contrôle. On sait alors qui est vraiment la bénédiction de ce Pays. »
BAUDOIN YAPO
La publication de Yapo a suscité des commentaires passionnés et souvent critiques. Wassedo Stephane Tan n’a pas mâché ses mots : « Il parle comme un délinquant », exprimant ainsi son mécontentement face au ton employé par le député. Laurette Enora Aboh a souligné les carences intellectuelles dans le discours de Yapo, questionnant l’opportunité de brandir une coupe nationale dans une cérémonie ostensiblement politique.
Kassi Michel Alla a qualifié d’insulte l’idée que seules les autorités du RHDP au nord puissent exposer le trophée, tandis que Kouassi Hermann Konan a pointé du doigt la nécessité de reconnaître les mérites du président actuel dans les succès sportifs, mais sans occulter l’aspect partisan de ces célébrations.
Plusieurs internautes ont appelé à se concentrer sur des problèmes plus cruciaux que cette querelle autour de la coupe. Kpakpouê Pythagore N’rick a rappelé : « Tout est cher dans le pays, c’est de ça qu’il s’agit et non les bavardages incessants qui n’apportent rien à la population. » De même, Sekou Youssouf Coulibaly a exhorté les responsables politiques à se pencher sur les vraies préoccupations des Ivoiriens, comme la cherté de la vie.
Des commentaires comme ceux de Digbé Mani Eric Omer et Claver Gueu ont exprimé leur désillusion face à la classe politique actuelle. Ils ont déploré que les élus se concentrent sur des sujets futiles plutôt que de proposer des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des citoyens.
Certains, comme Rév Mathieu Assemian, ont mis en doute l’affirmation que le PPACI cherche à politiser la coupe, insistant sur le besoin de réconciliation nationale. Michaël Gbagbo a critiqué le manque de profondeur dans les discours des politiciens, suggérant que le débat autour de la coupe n’était qu’un écran de fumée pour masquer des enjeux plus importants.
Enfin, certains ont abordé le sujet avec un ton plus léger, voire sarcastique. Lasta Mannnequin a proposé : « La prochaine fois fais vocal pour nous épargner une longue lecture », soulignant la longueur et la complexité du message de Yapo. D’autres, comme Bam Debamba, ont vu dans cette polémique un espoir de réduire le clivage ethnique en Côte d’Ivoire.
Cette controverse révèle une fois de plus les profondes divisions politiques et sociales en Côte d’Ivoire. Alors que la coupe devrait être un symbole de fierté nationale et d’unité, elle est devenue un nouvel objet de discorde. Les Ivoiriens, quant à eux, semblent aspirer à des débats plus constructifs et à des solutions tangibles pour leurs problèmes quotidiens.
Ce trophée est-il maudit ? Sinon pourquoi engendre t-ils ces vives tensions plutôt que de donner la joie à tous les ivoiriens sans aucune distinction. Telle est la question que se pose Leperoke