Le chanteur français Tayc a récemment exprimé son admiration pour le rap ivoire, saluant son humour et son originalité.
La Côte d’Ivoire, véritable plaque tournante de la musique en Afrique francophone, a vu naître de nombreux talents reconnus internationalement, tels que DJ Arafat, Magic System ou Didi B.
Le rap ivoirien se distingue par sa fusion avec des styles locaux comme le zouglou et le coupé-décalé. Tayc, fasciné par cette particularité, confie :
« Ce que j’aime et ce qui me séduit le plus dans le Rap Ivoirien, ce sont les images, les petites blagues que les rappeurs ivoiriens utilisent souvent dans leurs textes. C’est très drôle et moi franchement, j’adore. »
Il apprécie également l’ironie et l’humour subtil avec lesquels les artistes ivoiriens transmettent des messages amusants dans leurs chansons, comme l’illustre la phrase « Aucune femme ne peut me faire pleurer même si je sors avec un oignon. »
Cependant, Roga Roga, artiste congolais, souligne un piège à éviter pour les artistes ivoiriens :
« La Côte d’Ivoire est la plaque tournante de la musique africaine, mais est-ce que les artistes ivoiriens rêvent d’ailleurs ? Du coup, c’est difficile pour un produit qui ne s’exporte pas d’être écouté de l’autre côté. Les artistes ivoiriens doivent savoir qu’il y a d’autres horizons, d’autres marchés et ne pas s’enfermer. »
En effet, si la Côte d’Ivoire offre un environnement favorable à la musique, il est important pour les artistes ivoiriens de ne pas se limiter à leur marché national et de s’ouvrir à d’autres horizons pour accroitre leur audience et leur rayonnement international.