10 documents d'identité africains présentant les taux de fraude les plus élevés

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L’usurpation d’identité est un problème croissant dans toute l’Afrique, qui coûte chaque année des millions aux entreprises. La situation s’est intensifiée avec le déplacement croissant des transactions financières et du commerce vers les plateformes en ligne. Il est donc primordial de garantir la vérification des identités afin de réduire les tromperies et les activités criminelles.

Smile ID, startup leader de la vérification d’identité en Afrique de l’Ouest, a publié son rapport 2024 sur la fraude à l’identité numérique en Afrique, offrant un aperçu des tentatives de vérification frauduleuses sur le continent. Depuis sa création en 2017, l’entreprise a effectué plus de 100 millions de vérifications en Afrique.

Selon le rapport, au cours des deux dernières années, un nombre écrasant d’attaques frauduleuses étaient dirigées contre les cartes d’identité nationales, qui représentaient 80 % de toutes les attaques de fraude documentaire.

L’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est ont connu les taux de fraude à l’identité les plus élevés, atteignant respectivement des pics de 29 % et 30 %. L’Afrique australe a atteint un pic de 23 %, tandis que l’Afrique de l’Ouest a enregistré le taux de fraude le plus bas, avec un pic de 20 %.

La carte d’identité nationale de l’Afrique du Sud est en tête de liste avec 38 % de tentatives de fraude. La Tanzanie occupe la deuxième place avec 32 %, suivie du Kenya avec 26 %, et l’Ouganda se classe quatrième avec 25 %.

Le rapport souligne que, si le respect de la réglementation est fondamental, les entreprises doivent aller au-delà des exigences réglementaires pour préserver l’intégrité de leurs produits.