L’Afrique bourdonne d’économies dynamiques, grâce au travail acharné de ses habitants. Le continent a même été surnommé le futur lieu de travail du monde en raison de l’explosion de sa jeune population. Cependant, sous la surface de la croissance économique se cache un énorme défi : le stress de la main-d’œuvre.
Après la pandémie, l’engagement des employés et les opportunités d’emploi ont connu un essor mondial, ce qui correspondait aux tendances économiques d’avant le COVID-19.
Mais malgré ce regain, le stress des travailleurs est resté très élevé dans le monde entier, même si d’autres sentiments négatifs liés à la pandémie ont commencé à s’estomper.
Ce stress intense pourrait être lié à la reprise en cours, en particulier dans de nombreuses régions confrontées à des taux d’inflation et à un endettement considérables.
Alors que les dirigeants d’entreprise s’efforcent de faire face aux réalités économiques incertaines, le niveau de stress des employés affecte négativement la productivité et les performances.
Selon le rapport « State of the Global Workplace 2023 » de Gallup, la croissance économique ralentit et si nous ne parvenons pas à stimuler le PIB mondial, il sera beaucoup plus difficile de s’attaquer à tous les autres problèmes.
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Que peuvent donc faire les dirigeants aujourd’hui pour sauver l’économie ? Le rapport suggère un changement dans la manière de gérer le personnel.
Il estime que le manque d’engagement coûte 8 800 milliards de dollars à l’économie mondiale. Cela représente 9 % du PIB mondial et suffit à faire la différence entre le succès et l’échec de l’humanité.
Une mauvaise gestion entraîne la perte de clients et de profits, mais aussi des vies misérables. Les recherches de Gallup sur le bien-être au travail montrent qu’avoir un travail que l’on déteste est pire que d’être au chômage.
Le Tchad est le pays d’Afrique qui affiche le pourcentage le plus élevé de travailleurs stressés (58 %).