Le 8 mars 2014, il y a dix ans, presque jour pour jour, le vol MH370 de la Malaysia Airlines se volatilisait mystérieusement.
Peu après son décollage de Kuala Lumpur, en Malaisie, le contrôle aérien avait perdu subitement la trace du Boeing 777, transportant 227 passagers et 12 membres d’équipage, au-dessus de la mer de Chine méridionale. Si certains débris semblant appartenir à l’avion, qui effectuait la liaison jusqu’à Pékin, ont été récupérés dans l’océan Indien, ni l’appareil ni aucune des 239 personnes à bord n’ont été retrouvés à ce jour.
Différentes théories – suicide du pilote, accident en mer ou tir de missile – ont été avancées au fil de la décennie écoulée pour essayer de faire enfin la lumière sur cette disparition, qualifiée de “presque inconcevable” par les enquêteurs australiens ayant coordonné les premières recherches.
Toujours en quête de réponses, quelque 500 personnes se sont réunies, dimanche 3 mars, dans un centre commercial, près de Kuala Lumpur, pour une “journée du souvenir” en mémoire des victimes du MH370, où ils ont réclamé de nouvelles investigations. “Les recherches doivent se poursuivre”, a dit à l’AFP Liu Shuangfong, originaire de la province chinoise de l’Hebei, qui a perdu son fils de 28 ans, Li Yanlin, passager du vol de la Malaysia Airlines. “Je demande justice pour mon fils. Où est l’avion ?”, a-t-elle interrogé.