Dans cet atelier situé à Korhogo, Kiyali Yéo apprend depuis trois mois, le métier de la peinture en bâtiment. Elle fait partie des trois apprentis peintres de Mamadou Soro. Déscolarisée en classe de terminale, la jeune fille bénéficie, par le truchement de l’École de la Deuxième Chance (E2C), d’une formation qualifiante de 8 mois. Kiyali s’épanouit pleinement dans le secteur d’activité qu’elle a choisi.
« En trois mois, j’ai appris beaucoup de choses. Je sais agencer plusieurs couleurs et je travaille déjà sur des chantiers », explique-t-elle.
Martine Dion, déscolarisée en classe de 3e, est en formation au service accueil et réception dans un hôtel à Yamoussoukro.
« Nous sommes heureux de savoir que l’État ne nous a pas oublié. J’ai la chance d’être formée gratuitement à un métier que j’aime et je bénéficie aussi d’une prime de stage », se réjouit-elle.
L’École de la deuxième chance (E2C) fait partie des programmes mis en œuvre par le gouvernement ivoirien pour apporter des réponses efficaces à la problématique de l’insertion durable des jeunes. Elle donne aux jeunes ivoiriens l’opportunité d’acquérir des compétences professionnelles et d’être accompagnés dans un projet d’insertion.
A ce jour, plus de 2000 jeunes ont été formés dans les métiers du BTP, de la mécanique, etc.
1100 jeunes ont été formés à la faveur du projet Formation et insertion professionnelle des jeunes dans les métiers de la grande distribution.
Dans le cadre Projet emploi jeunes et développement des compétences (PEJEDEC), 3500 jeunes ont bénéficié d’une formation. L’objectif est d’en former, à terme, 5 000.
Piloté par le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, le programme permettra de favoriser l’emploi d’un million de jeunes d’ici à 2030.