Un homme politique bien connu des Bahamas a été tué par balle alors qu’il tentait de fuir des hommes armés masqués mercredi soir. Il s’agit du 35e homicide commis dans la nation insulaire depuis le début de l’année.
Don Saunders, 49 ans, ancien parlementaire et vice-président du Free National Movement Party, était assis à l’extérieur d’un commerce non identifié avec plusieurs collègues dans le village de Gambier – juste à l’ouest de la capitale Nassau – lorsqu’ils ont été approchés par deux hommes armés masqués vers 21 heures, selon la Royal Bahamas Police Force.
Lorsque les suspects ont demandé à Saunders et aux autres personnes avec lesquelles il était assis de leur remettre leur argent, “les clients ont paniqué et se sont enfuis pour se réfugier, ce qui a conduit les auteurs à ouvrir le feu”, a déclaré la police dans un communiqué de presse.
Saunders a ensuite reçu une balle dans la partie supérieure du torse et “ne présentait plus aucun signe de vie à l’arrivée du personnel des services médicaux d’urgence”.
Les suspects, quant à eux, ont volé la Nissan Note 2014 de Saunders et ont pris la fuite.
Aucune arrestation n’a encore été effectuée dans le cadre de cet homicide, a indiqué la police.
Plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi, le chef du parti Free National Movement, Michael C. Pintard, a officiellement annoncé la mort de M. Saunders.
C’est avec le cœur lourd que j’annonce le meurtre choquant de notre collègue et ami, le président adjoint du FNM Don Saunders”, a-t-il posté sur X. “Nous sommes encore en train de rassembler tous les faits pour faire face à cette tragédie”, a-t-il ajouté.
“Nous sommes encore en train de rassembler tous les faits pour faire face à cette tragédie”, a-t-il ajouté, présentant ses “plus sincères condoléances” à la famille de M. Saunders.
Le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, s’est également déclaré “profondément attristé” par la mort de M. Saunders dans son propre hommage sur les réseaux sociaux, demandant au public de “respecter la famille et de lui laisser l’espace nécessaire pour faire son deuil”.
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