La congestion routière est un problème majeur à l’échelle mondiale, et les rues animées des grandes villes africaines sont de plus en plus synonymes d’embouteillages, généralement dus à une mauvaise gestion des flux de circulation, à une application insuffisante de la loi et à des infrastructures inadéquates.
Alors que les populations des pays continuent de croître et que les individus recherchent des opportunités économiques, l’augmentation du trafic dépasse les routes et les ponts dont ils ont besoin. Le résultat ? Un gâchis pour la mobilité urbaine, la qualité de vie en général et la productivité économique. Par exemple, Lagos, le nerf commercial du Nigeria, perd chaque année 4 000 milliards de nairas, selon l’Institut de recherche Danne.
Pour faire la lumière sur l’ampleur de ce problème, Numbeo, une plateforme qui fournit des informations actualisées sur le coût de la vie, la qualité de vie et divers facteurs socio-économiques dans les villes et les pays du monde entier, a récemment mis à jour son indice de circulation pour 2024.
L’indice prend en compte des facteurs tels que le temps de trajet, l’insatisfaction liée au temps passé dans les embouteillages, les émissions de CO2 et l’inefficacité globale du système de circulation.
Voici les pays africains qui connaîtront les pires embouteillages en 2024 :
Rang Pays Indice de trafic Indice de temps (en minutes)
- Nigeria 304,8 61,7
- Kenya 239,8 51,2
- Égypte 229,5 48,1
- Afrique du Sud 188,0 38,8
- Maroc 135,4 36,6