Au Sénégal, Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a pris la décision de démissionner de son poste de maire de Ziguinchor, affirmant ainsi son engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans la gestion publique.
Après seulement un mois à la tête du gouvernement sénégalais, Sonko a choisi de se conformer à ses principes en renonçant au cumul des fonctions. Cette décision intervient dans le cadre de sa volonté de promouvoir un changement radical dans la gouvernance du pays.
L’ancien inspecteur des Impôts, connu pour son opposition farouche au régime précédent, considère cette démission comme un geste exemplaire envers ses concitoyens et un message fort à l’ensemble de la classe politique.
Cette démarche s’inscrit également dans une logique de rupture avec les pratiques politiques antérieures, où le cumul des mandats était monnaie courante. En quittant ses fonctions de maire, Sonko souhaite concentrer ses efforts sur son rôle de Premier ministre et sur la mise en œuvre de son programme de réformes.
La décision de Sonko a été saluée comme un signe de probité et de dévouement au service public. Elle témoigne de sa volonté de transformer le pays en profondeur et de placer l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle.
Par ailleurs, Birame Soulèye, également membre du gouvernement, a suivi l’exemple de Sonko en démissionnant de son poste de maire de Thiès Nord. Cette double démission illustre l’engagement des nouveaux dirigeants sénégalais à rompre avec les pratiques du passé et à instaurer une gouvernance plus transparente et responsable.