Le risque de paludisme pourrait diminuer en raison des changements climatiques
Selon une nouvelle étude de l’université britannique de Leeds, le risque de paludisme pourrait baisser en raison des changements climatiques. Cependant, cette nouvelle n’est pas nécessairement une bonne nouvelle, selon les conclusions de l’étude.
Les scientifiques expliquent que la nette diminution des zones propices à la transmission de la maladie pourrait ralentir sa diffusion à partir de 2025. Cependant, ce même phénomène pourrait avoir des conséquences néfastes, notamment en réduisant l’accessibilité à l’eau et en facilitant la propagation d’une autre maladie majeure, la dengue.
Malgré cette réduction potentielle du risque de paludisme, les tendances de réchauffement et d’assèchement présentent également des défis environnementaux et sociaux profonds, souligne l’article.
Les chercheurs espèrent que de nouveaux progrès dans leur modélisation permettront d’apporter des informations précieuses aux programmes nationaux de lutte contre le paludisme, afin de mieux anticiper et gérer les conséquences des changements climatiques sur la santé publique.