Coup d'État Déjoué à Bangui : Accusations Contre l'Ancien Ministre Armel Sayo

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Coup d’État Déjoué à Bangui : Accusations Contre l’Ancien Ministre Armel Sayo

Le gouvernement centrafricain affirme avoir déjoué un coup d’État à Bangui, pointant du doigt l’ancien ministre Armel Sayo. Fidèle Gouandjika, Ministre Conseiller Spécial du Président Faustin-Archange Touadéra, a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux le 19 mai 2024. Gouandjika accuse Sayo, ancien chef de la rébellion “Révolution Justice”, de comploter pour renverser le gouvernement.

Selon Gouandjika, Sayo, toujours détenteur d’un passeport diplomatique centrafricain, prévoyait de se rendre au Soudan pour mobiliser des mercenaires. Une lettre envoyée par Sayo aux autorités soudanaises en mars 2024 aurait demandé leur collaboration pour renverser l’ordre constitutionnel en Centrafrique.

Pour soutenir ses accusations, Gouandjika a publié un enregistrement audio d’une conversation entre Sayo et un complice. Dans cet enregistrement, Sayo assure que toutes les conditions sont réunies pour un coup de force et évoque le soutien de certains pays.

Gouandjika estime que l’opération est vouée à l’échec, affirmant que le Soudan ne soutiendrait pas une déstabilisation de la Centrafrique. Il mentionne également que les communications de Sayo et de ses complices présumés au Cameroun et au Soudan sont surveillées.

Armel Sayo, commandant des Forces Armées Centrafricaines et ancien ministre, vit en France depuis son départ du gouvernement en 2021. Il n’a pas encore répondu publiquement aux accusations portées contre lui.