La date de l’intervention militaire au Niger arrêtée ?
Suite à une séquence de discussions s’étalant sur deux jours à Accra, capitale du Ghana, les dirigeants des forces armées des nations membres de la CEDEAO ont progressé vers une avancée significative dans leur démarche envers une possible opération militaire au Niger. Cette opération vise à rétablir le respect de l’ordre constitutionnel, intervenant trois semaines après le renversement présidentiel qui a ciblé le président Mohamed Bazoum.
Selon Abdel-Fatau Musah, le commissaire de la CEDEAO ” le jour J a été arrêté” et des dispositions sont déjà en place pour les équipements, les ressources. Pour les effectifs et plans, poursuit-il pour dire qu’a ce niveau aussi tout est déjà décidé.
« On est prêt à y aller. Il n’y aura de nouvelle réunion des chefs d’état-major […]. Nous voulons libérer le Niger des militaires au pouvoir pour que ce pays se concentre sur son objectif premier, la lutte contre le terrorisme ». C’est un pas de plus dans le bras de fer qui oppose la CEDEAO à la junte nigérienne.
Niger: «le jour J» d'une potentielle intervention armée «a été décidé», selon un commissaire de la Cédéao https://t.co/K7udQRJJlJ pic.twitter.com/YvGir59Hd1
— RFI (@RFI) August 18, 2023
Il faut rappeler qu’a l’exception des pays dirigés par les juntes militaires ( Mali, Burkina Faso, Guinée) et le Cap-Vert, la plupart des membres de la CEDEAO sont prêts à y participer. Pour le nombre de soldats, aucune information précise n’a été donnée.