Dans les instants qui ont suivi le putsch au Niger, il a été demandé à la France de voler pour aider le Président Mohamed Bazoum, qui était encore en détention chez les mutins.
Samedi, une délégation d’émissaires de la CEDEAO est arrivée à Niamey pour tenter une nouvelle médiation, mais le Monde rapporte que des militaires loyalistes et la France ont eu des contacts brèves pour libérer le président Bazoum au moment du coup d’État.
Selon une source, les proches du Président déchu Mohamed Bazoum avaient initialement demandé à l’armée nigérienne de s’impliquer pour libérer le président Bazoum avant qu’ils ne se retirent. “Quand on a compris, dans les premières heures, qu’il s’agissait vraiment d’un coup d’Etat, le premier ministre par intérim Massaoudou a demandé, tout à fait normalement, l’appui de la France”.
Selon cette source, la France a demandé une autorisation écrite. De plus, elle a déclaré que les conditions n’étaient pas réunies pour répondre à cette demande d’aide, sans fournir de détails sur la nature de l’aide que Paris aurait pu apporter.
Lorsque la junte nigérienne a pris le pouvoir, elle a accusé la France de vouloir mener une opération militaire pour libérer le président Mohamed Bazoum, mais Paris a ensuite démenti cette information.