Le dirigeant d’une coalition de la société civile opposée à la présence militaire française au Niger a assuré mardi que son mouvement n’accorderait pas «une seconde» à la France pour retirer ses troupes après l’expiration du délai fixé par le régime de Niamey.
«Nous n’accorderons pas une seconde aux forces françaises sur notre territoire à l’expiration de ce délai», a déclaré Abdoulaye Seydou, coordinateur du M62, qui regroupe une dizaine d’associations et d’ONG.
Le 3 août, les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum avaient dénoncé dans un communiqué une série d’accords militaires avec la France, dont 1500 soldats sont toujours déployés au Niger pour la lutte antidjihadiste.