Présidentielle aux États-Unis : Beyoncé menace Trump de poursuites pour usage illégal de sa chanson « Freedom »
Après des artistes comme Woodkiz et Céline Dion, c’est au tour de Beyoncé de s’opposer à Donald Trump. Le candidat à la présidentielle américaine de 2024 est de nouveau accusé d’avoir utilisé sans autorisation un morceau musical, cette fois-ci la chanson « Freedom » de Beyoncé, sortie en 2016.
Beyoncé a décidé de réagir fermement face à cet usage non autorisé. Selon des sources proches de l’artiste, elle aurait envoyé une lettre de mise en demeure à l’équipe de campagne de Donald Trump, les avertissant d’éventuelles poursuites judiciaires.
L’incident remonte au 20 août 2024, lorsque Steven Cheung, porte-parole du candidat républicain, a partagé une vidéo montrant Trump descendant d’un avion dans le Michigan, accompagnée du morceau « Freedom » tiré de l’album Lemonade de Beyoncé. Suite à cela, la maison de disques de la chanteuse serait intervenue rapidement pour exiger la suppression de la vidéo, ce qui a été fait dès le lendemain soir.
Bien que Beyoncé n’ait pas officiellement soutenu Kamala Harris, elle avait donné son accord pour que « Freedom » soit utilisé dans la campagne de cette dernière, notamment dans une vidéo dévoilée le 19 août lors de la Convention nationale démocrate.
Cette affaire s’inscrit dans une série de conflits similaires entre Trump et divers artistes. Avant Beyoncé, Céline Dion avait également exprimé son mécontentement après l’utilisation de sa chanson « My Heart Will Go On » lors d’un rassemblement de campagne en août 2024. La chanteuse a publié une déclaration sur les réseaux sociaux dénonçant cet usage non autorisé.
Isaac Hayes et Woodkiz ont également pris des mesures contre Trump pour des violations similaires des droits d’auteur. Hayes, à travers ses ayants droit, a envoyé une notification concernant l’utilisation de « Hold On, I’m Coming », tandis que Woodkiz a aussi fait valoir ses droits. Ces incidents montrent une escalade des tensions entre le candidat républicain et les artistes, qui semblent de plus en plus déterminés à protéger leurs œuvres de toute exploitation politique non consentie.