Mercredi, la Russie a effectué des essais de tirs de missiles balistiques dans le cadre d’exercices visant à préparer ses forces en vue d’une éventuelle “frappe nucléaire massive” de représailles, selon des responsables russes. Ces manœuvres ont eu lieu alors que la Russie se prépare à se retirer du traité interdisant les essais nucléaires.
Ces tirs ont inclus un missile balistique intercontinental Iars, lancé depuis le cosmodrome de Plessetsk, ainsi qu’un missile balistique Sineva, tiré d’un sous-marin en mer de Barents. Parallèlement, des avions à long rayon d’action Tu-95MS ont effectué des tirs de missiles de croisière. Les autorités russes ont souligné que leur doctrine nucléaire était de nature strictement défensive et qu’elle serait utilisée en cas d’attaque avec des armes de destruction massive ou d’agression mettant en péril l’existence de l’État.
En parallèle, le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement russe, a donné son aval à la révocation de la ratification du Traité d’interdiction des essais nucléaires (TICEN), ce qui suscite des inquiétudes quant à une possible course aux armements. Cette décision vise à rétablir un équilibre stratégique avec les États-Unis.
Ces dernières années, la Russie a déjà résilié plusieurs accords de désarmement nucléaire, arguant que ces mesures étaient prises en réponse aux politiques hostiles des États-Unis. Ces décisions souèvent des préoccupations quant à la stabilité de la situation internationale.