Les propos de Donald Trump à l’encontre des migrants ont suscité une vive émotion aux États-Unis. Le milliardaire républicain, qui est en tête des sondages pour les primaires républicaines de 2024, a déclaré que les migrants “empoisonnaient le sang de notre pays”.
Ces propos ont été dénoncés par la Maison-Blanche, qui les a qualifiés de “rhétorique grotesque” et “dangereuse”. “Faire écho à la rhétorique grotesque des fascistes et des suprémacistes blancs violents, et menacer d’oppression ceux qui sont en désaccord avec le gouvernement, sont des attaques dangereuses contre la dignité et les droits de tous les Américains, notre démocratie, et la sécurité publique”, a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche.
Ces propos de Donald Trump mettent les républicains dans une situation hautement inconfortable. D’un côté, ils ne veulent pas s’aliéner le soutien de leurs électeurs les plus conservateurs, qui sont souvent sensibles à la rhétorique anti-immigration de Trump. De l’autre, ils ne veulent pas être associés à une rhétorique qui est jugée dangereuse et extrémiste.
Certains républicains ont déjà pris leurs distances avec les propos de Trump. Le sénateur républicain Mitt Romney a déclaré que les propos de Trump étaient “inappropriés et faux”. Le sénateur républicain Marco Rubio a également condamné les propos de Trump, affirmant qu’ils étaient “répugnants”.
Il reste à voir comment les républicains vont gérer cette situation délicate. Si Trump continue à tenir des propos violents, il pourrait contribuer à diviser le parti et à lui nuire aux élections de 2024.