Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes aériennes contre des positions des rebelles Houthis au Yémen, dans la nuit du 11 au 12 janvier. Ces attaques visaient à protéger le commerce international, menacé par les tirs de missiles et de drones des Houthis en mer Rouge.
Le président américain, Joe Biden, a qualifié l’opération de “réussie” et a souligné son caractère défensif. “Nous avons pris des mesures pour protéger le commerce international et prévenir de nouvelles attaques”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Ces événements exacerbent les tensions entre les Houthis, considérés comme faisant partie de “l’axe de la résistance” soutenu par l’Iran, et les États-Unis, renforçant ainsi les craintes d’une escalade régionale liée au conflit israélo-palestinien.
Dans un discours antérieur, Joe Biden avait prévenu que d’autres frappes pourraient être lancées si les Houthis ne mettaient pas fin à leurs tirs en mer Rouge.
En réponse, les rebelles ont menacé de riposter, considérant les États-Unis et le Royaume-Uni comme des “cibles légitimes”.
Les États-Unis, soutenus par le Royaume-Uni, ont intensifié leurs opérations militaires dans la région, ciblant des sites stratégiques contrôlés par les rebelles, dont la capitale Sanaa.
Selon les informations de la chaîne de télévision des Houthis, al-Masirah, des bombardements ont touché au moins un site à Sanaa, confirmant ainsi l’impact des frappes américaines.
Le Commandement militaire central des États-Unis (Centcom) a également confirmé cette attaque, précisant qu’elle visait un site radar au Yémen et qu’elle avait été menée par le destroyer USS Carney à l’aide de missiles Tomahawk.
Cette escalade survient dans un contexte de tensions accrues en mer Rouge, où les Houthis ont récemment ciblé le trafic maritime en solidarité avec le Hamas dans le conflit israélo-palestinien.
Les attaques des Houthis ont mis en danger le commerce international, qui transite en grande partie par la mer Rouge. Les États-Unis et leurs alliés ont donc décidé d’intervenir pour protéger ce commerce vital.
Ces frappes pourraient toutefois entraîner une escalade régionale, avec des représailles des Houthis ou de leurs alliés iraniens.