Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, est de plus en plus confrontée à une recrudescence des cas d’enlèvements. En moins de 24 heures, deux personnes ont été enlevées dans la ville, dont un cadre du groupe EBOMAF.
Selon les informations rapportées par le média local le faso.net, Prosper Bassolé, directeur de cabinet du PDG du groupe EBOMAF aurait été enlevé par des hommes armés. La scène se serait produite dans la matinée de ce lundi 15 janvier 2024 à son domicile.
Selon les responsables du groupe, cet enlèvement n’est aucunement lié à sa fonction ou à son poste au sein de la société. Pour eux, il a été enlevé en tant que citoyen burkinabè et non en tant que directeur de cabinet d’EBOMAF.
Pour l’instant, sa famille reste sans nouvelle de lui.
C’est le deuxième enlèvement à Ouagadougou en moins de 24h. Plutôt, à la veille de cet enlèvement, c’était l’ex-chef d’état-major de la gendarmerie du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Évrard Somda, qui avait été enlevé également à son domicile par des individus armés.
Mais, pour le moment, on ne sait pas si s’il s’agit dans son cas, d’une arrestation sur ordre des autorités militaires ou judiciaires ou s’il s’agit véritablement d’un enlèvement.
Selon la presse locale, plusieurs cas d’enlèvements ont déjà été enregistrés ces derniers mois dans la capitale du pays.
Fin décembre 2023, c’était l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, Ablassé Ouédraogo, qui avait connu ce même sort. Il avait été enlevé par des individus armés se qui réclamaient appartenir à la police nationale.
Quelques semaines avant, c’était le Dr Daouda Diallo, pharmacien et défenseur des droits humains qui avait été kidnappé.
Cette recrudescence des cas d’enlèvements à Ouagadougou est une situation inquiétante. Elle s’inscrit dans un contexte de violence et d’insécurité qui touche de plus en plus le pays.
Les autorités burkinabè doivent prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation. Elles doivent renforcer la sécurité dans la capitale et mener des enquêtes pour identifier et traduire en justice les auteurs de ces enlèvements.
La population burkinabè est également appelée à la vigilance et à la collaboration avec les forces de sécurité.