Burkina Faso : Ibrahim Traoré renforce l'armée avec l'aide de la Russie

Partager sur votre fil

Le Burkina Faso, confronté à une grave crise sécuritaire depuis plusieurs années, est déterminé à défendre son intégrité territoriale face aux groupes armés terroristes.

Sous la houlette du chef des armées, Ibrahim Traoré, et avec l’aide de la Russie, le pays renforce son armée afin de lui permettre de faire face à la menace.

Acquisition d’armes de dernière génération

Dans cette perspective, Ibrahim Traoré a annoncé l’acquisition d’armes de dernière génération. Grâce à la Russie, l’armée burkinabé aura à sa disposition des missiles plus puissants et d’autres équipements militaires.

« Les nouveaux missiles ont été expérimentés à Djibo en novembre 2023, et leur puissance est significativement accrue par rapport aux missiles précédemment utilisés », a déclaré le président Traoré.

« Des équipements terrestres nécessaires à l’intensification de la lutte contre le terrorisme seront également déployés au cours de l’année. Ceci, pour augmenter la puissance de feu des forces de sécurité », a-t-il ajouté.

Gestion rigoureuse des ressources

La gestion rigoureuse des ressources a permis au pays de maintenir ses dépenses, malgré les coûts élevés liés à l’achat de nouveaux équipements militaires.

« Le pays réussit à honorer toutes ses dépenses grâce à une gestion rigoureuse des ressources », a précisé le président Traoré.

Victoire contre le terrorisme

Ibrahim Traoré a conclu en affirmant que le Burkina Faso finira par venir à bout du terrorisme.

« C’est à ce prix que nous finirons par vaincre le terrorisme », a-t-il déclaré.

Impact de cette coopération

Cette coopération entre le Burkina Faso et la Russie est susceptible d’avoir un impact significatif sur le cours du conflit qui sévit au Burkina Faso. L’acquisition d’armes de dernière génération par l’armée burkinabé lui permettra de renforcer ses capacités de riposte face aux groupes armés terroristes.

Cependant, il est important de noter que la victoire contre le terrorisme ne dépend pas uniquement de la force militaire. Elle nécessite également une approche globale qui associe des aspects sécuritaires, politiques et socio-économiques.