La Banque mondiale a approuvé jeudi 18 janvier un prêt de 119,5 milliards de FCFA (200 millions de dollars) pour le Sénégal.
L’objectif de ce financement est d’accroître la résilience du système alimentaire sénégalais face aux crises, notamment celles liées au changement climatique.
Ce prêt concessionnel émane de l’Association internationale de développement (IDA), qui soutient les pays les plus pauvres. Il bénéficiera à quelque 600.000 personnes, dont 40% de femmes.
Une chaîne de valeur agricole renforcée
Ce programme d’envergure de la Banque mondiale au Sénégal concerne toute la chaîne de valeur agricole. Des services de conseil agricole numérique seront ainsi mis en place pour optimiser les rendements et anticiper les crises alimentaires.
La filière bénéficiera aussi de mesures d’adaptation au changement climatique et de facilitation des échanges commerciaux aux niveaux national et régional.
Les institutions publiques et privées actives dans ce secteur vital pour la sécurité alimentaire recevront également un soutien financier et technique. L’accent sera mis sur la recherche, la gouvernance et la protection des écosystèmes.
Un rôle moteur du Sénégal en Afrique de l’Ouest
Pour la Banque mondiale, le Sénégal a un rôle clé à jouer dans le renforcement de la résilience alimentaire en Afrique de l’Ouest. En effet, le pays dispose d’un potentiel agricole important et d’une position géographique stratégique.
« De par sa taille, sa situation stratégique, et son vivier d’experts, le Sénégal peut jouer un rôle essentiel dans le développement de systèmes alimentaires résilients dans la région », a souligné la directrice Afrique de l’Ouest et centrale de la Banque mondiale.
Ce prêt de la Banque mondiale est une nouvelle étape dans le renforcement de la sécurité alimentaire au Sénégal. Il contribuera à améliorer les conditions de vie des populations rurales et à réduire la vulnérabilité du pays aux crises.