Depuis environ un an, Dani Alves est sous le coup d’une enquête pour des accusations de viol sur une femme de 23 ans dans une boîte de nuit à Barcelone. Depuis lors, il est en détention préventive à la prison de Brians 2 en Catalogne. Bien qu’il ait exprimé à plusieurs reprises, par le biais de ses avocats, son souhait d’obtenir une libération sous caution, la justice espagnole n’a pas encore accédé à sa requête. La raison en est la crainte qu’il puisse retourner au Brésil, étant donné qu’il n’existe aucun accord d’extradition entre l’Espagne et ce pays sud-américain.
Dans un article publié sur le celèbre media sportif SO FOOT, le joueur le plus titré de l’histoire aurait laissé entendre à son codetenu son intention de fuir vers le Bresil une fois la liberté provisoire accordée.
Comme rapporté par la journaliste Silvia Sàlamo dans l’émission Tarde AR, Dani Alves aurait fait part de son envie de fuir vers le Brésil (qui ne détient pas d’accord d’extradition avec l’Espagne), en cas de liberté provisoire accordée par le tribunal de Barcelone, avant même que son procès ne démarre. L’information provient tout droit de son codétenu, qui était aux premières loges pour écouter les rêves de désertion de l’ancien latéral de légende, joueur le plus titré au monde faut-il le rappeler. « C’est un témoignage révélateur, ce n’est pas la première fois que je parle à un prisonnier. Nous donnerons prochainement des détails sur les personnes qui ont participé à la conversation et nous préciserons le lieu où elle s’est tenue », s’est exprimée la journaliste.
Incarcéré, Alves risque jusqu’à douze ans de prison pour viol, tandis que la procureure a requis neuf ans à son encontre. Il a demandé à plusieurs reprises à être libéré sous caution, dans l’attente de son procès. En vain. Le verdict final devrait tomber sous deux semaines.
Une chute vertigineuse
SOFOOT