Le Sénégal se dirige vers une crise politique majeure. 16 candidats de l’opposition ont rejeté l’appel au dialogue du président Macky Sall, laissant planer l’incertitude sur l’avenir du pays après le 2 avril, date à laquelle son mandat expire.
Dialogue politique boycotté
Le 22 février, Macky Sall a convié les acteurs politiques à un dialogue national pour discuter du calendrier électoral et d’autres questions nationales. Mais l’opposition, regroupée au sein de la coalition FC25, a boycotté l’appel, le qualifiant de “tentative de casser le processus électoral et de remettre les compteurs à zéro”.
Exigence d’une date pour l’élection
Les 16 candidats de l’opposition exigent que la date de l’élection présidentielle soit fixée avant le 2 avril, date à laquelle le mandat de Macky Sall prend fin. Ils refusent de participer à un dialogue qui, selon eux, vise à retarder le scrutin et à maintenir Macky Sall au pouvoir au-delà de son mandat légal.
Incertitude et tensions
Le rejet du dialogue par l’opposition et l’absence d’une date fixée pour l’élection présidentielle font planer l’incertitude sur l’avenir du Sénégal. La situation est tendue et le risque de manifestations et de violences est réel.
Réactions de la société civile
La plateforme Aar Sunu Election et le Forum Civil, deux organisations de la société civile, ont également boycotté le dialogue politique. Elles appellent à un dialogue inclusif et transparent pour sortir le pays de la crise.
Appel à la communauté internationale
L’opposition sénégalaise a appelé la communauté internationale à s’impliquer dans la résolution de la crise. La communauté internationale a exprimé sa préoccupation face à la situation et a appelé les parties prenantes à trouver un dialogue constructif.