Le jeudi 22 février, une attaque meurtrière a visé les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la localité de Bassira, située dans le département de Guidan-Roumdji, région de Maradi. Le bilan de l’attaque fait état de quatre gendarmes tués, deux civils blessés et plusieurs assaillants neutralisés.
Attaque surprise et riposte vigoureuse
Aux environs de l’aube, un groupe d’environ cent assaillants armés a attaqué les positions des FDS à Bassira. Les gendarmes en faction ont riposté vigoureusement, déclenchant un violent échange de tirs. Des renforts de l’opération “Faraoutar Bushiya” ont été dépêchés sur les lieux pour appuyer les FDS.
Pertes humaines et matérielles
L’attaque a coûté la vie à quatre gendarmes et blessé deux autres, dont un gendarme et une civile touchée par une balle perdue. Du côté des assaillants, plusieurs d’entre eux ont été neutralisés et des motos abandonnées sur le champ de bataille.
Hommage aux soldats tombés
Une délégation conduite par le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur général de Police Issoufou Mahamane, et les responsables des FDS de la Zone de défense N°6, s’est rendue sur les lieux pour constater les dégâts et exprimer ses condoléances aux familles des victimes. Une cérémonie funéraire solennelle a été organisée en hommage aux soldats tombés au combat avant leur inhumation.
Réaffirmation de la sécurité du territoire
Le gouverneur a réaffirmé l’engagement de l’État à garantir la sécurité des populations sur l’ensemble du territoire national. Il a salué le courage et la détermination des FDS dans la lutte contre le terrorisme et a appelé la population à collaborer avec les forces de sécurité en signalant tout mouvement suspect.
Un contexte sécuritaire préoccupant
Cette attaque meurtrière intervient dans un contexte sécuritaire préoccupant au Niger, où les groupes terroristes, notamment l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), multiplient les attaques contre les forces de sécurité et les civils.