Pendant que l’Espagne se prépare à affronter la Suède et la Suisse en Ligue des Nations les 22 et 26 septembre, de nombreuses championnes du monde ont déclaré vendredi qu’elles ne souhaitaient pas réintégrer l’équipe nationale tant que des réformes majeures ne seraient pas entreprises au sein de la Fédération espagnole de football.
Cette décision des championnes du monde espagnoles fait suite à l’Affaire Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de Football. Pour rappel, il a embrassé l’attaquante Jenni Hermoso lors du triomphe de l’Espagne en Coupe du Monde, suscitant ainsi des réactions de courroux du public.
Les championnes demandent plus
Cette affaire a coûté à Luis Rubiales son poste, ainsi qu’au sélectionneur Jorge Vilda, qui a été remplacé par Montsé Tome. Cependant, apparemment, cela ne suffit pas à la quasi-totalité des joueuses, puisqu’on sait qu’elles ont décidé, ce vendredi 15 septembre, de ne pas revenir en sélection. Pour ces sportives, il faut davantage de changements en profondeur au sein de la Fédération espagnole de football (RFEF).:
“Les changements qui ont été effectués ne sont pas suffisants pour que les joueuses se sentent en sécurité, dans une structure dans laquelle les femmes sont respectées, où on s’intéresse au football féminin et où nous pouvons donner notre maximum”, insiste le communiqué.
Que réclament ces championnes signataires de ce communiqué rendu public à quelques minutes de la présentation de l’équipe à la nouvelle sélectionneuse?
Selon le contenu du texte, la réclamation porte sur
“la restructuration de l’organigramme du football féminin, la restructuration du cabinet de la président et du secrétariat général, la démission du président de la RFEF, la restructuration du service de communication et marketing et la restructuration de la direction de l’intégrité”.