L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a été exclu de l’élection du 29 mai en raison de ses condamnations passées.
« Dans le cas de l’ancien président Zuma, oui, nous avons reçu une objection, qui a été maintenue », a déclaré à la presse le président de la Commission, Mosotho Moepya, sans donner de détails.
« Le parti qui l’a désigné a été informé, de même que les opposants, a-t-il ajouté.
La décision peut faire l’objet d’un appel s’il est déposé avant le 2 avril.
Il fait campagne pour le parti d’opposition uMkhonto we Sizwe (MK) dans le but de relancer sa carrière et d’affaiblir son ancien parti, le Congrès national africain (ANC) au pouvoir.
Les élections générales, à l’issue desquelles le vainqueur désignera un président, s’annoncent tendues.
L’ANC est sur le point de passer sous la barre des 50 % des voix pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir à la fin de l’apartheid.
Cela obligerait le parti autrefois dirigé par Nelson Mandela à former une coalition pour rester au pouvoir.
L’ANC perd des soutiens dans un contexte de faiblesse économique et d’allégations de corruption et de mauvaise gestion.
La commission électorale a déclaré dans un communiqué qu’en vertu de la constitution, « toute personne qui a été reconnue coupable d’un délit et condamnée à plus de 12 mois d’emprisonnement sans possibilité d’amende » ne peut se présenter à une élection.
M. Zuma a été condamné à 15 mois de prison en juin 2021 après avoir refusé de témoigner devant un groupe d’experts chargé d’enquêter sur la corruption financière et le copinage sous sa présidence.
Outre sa condamnation pour outrage en 2021, il fait l’objet d’accusations distinctes de corruption dans le cadre d’un scandale d’achat d’armes dans les années 1990, alors qu’il était vice-président.