L’année 2023 aura été particulièrement difficile pour Air France en Afrique, et plus précisément au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Les relations tendues entre la France et ces pays, désormais dirigés par des juntes militaires, ont eu un impact direct sur les opérations de la compagnie aérienne française.
Conséquence directe de ces tensions : Air France n’est plus autorisée à desservir ces trois États, une situation qui n’est pas près de changer. Les pertes financières pour la compagnie sont énormes, d’autant plus que les concurrents n’ont pas tardé à s’engouffrer dans la brèche.
Plusieurs compagnies aériennes rivales, africaines et internationales, redoublent d’efforts pour s’attirer les faveurs des autorités de ces pays. Leur objectif est clair : capter la clientèle délaissée par Air France et maximiser leurs profits.
La question du retour d’Air France à Niamey et dans les autres capitales concernées reste en suspens. Difficile de prédire avec précision quand les vols reprendront. En attendant, les négociations se poursuivent dans la discrétion entre les différentes parties prenantes.
Pendant ce temps, les concurrents d’Air France jubilent. La situation actuelle illustre parfaitement l’adage bien connu : “Le malheur des uns fait le bonheur des autres.”
En attendant une issue favorable pour Air France, les populations de ces trois pays d’Afrique de l’Ouest se retrouvent avec des options de transport aériennes limitées, et souvent plus coûteuses. Un nouveau chapitre s’ouvre dans le ciel africain, et Air France devra se battre pour retrouver sa place dans ce paysage désormais en pleine mutation.