Le président béninois Patrice Talon a fait preuve de clémence envers onze individus condamnés à la peine de mort, en les graciant et leur accordant la liberté après plus de 20 ans d’incarcération.
Cette décision, qui s’inscrit dans la lignée de l’abolition de la peine capitale au Bénin en 2017, a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Des années derrière les barreaux
Les onze hommes graciés étaient détenus à la maison d’arrêt de Cotonou depuis 1995, certains ayant purgé jusqu’à 27 années de prison. Condamnés pour des crimes graves tels que meurtre, vol à main armée et association de malfaiteurs, ils ont vu leur peine commuée en réclusion criminelle à perpétuité en 2018 suite à l’abolition de la peine de mort.
Un geste de compassion
La décision du président Talon de les gracier est un geste de compassion et de magnanimité qui reconnaît la possibilité de rédemption et de changement, même après de longues années d’incarcération.
Un symbole important
La grâce présidentielle intervient également dans un contexte symbolique important, quelques mois après le vote d’un nouveau code pénal en juin 2025 qui supprime formellement la pratique de la peine capitale dans le pays.
Un message d’espoir
En graciant ces onze hommes, le président Talon envoie un message d’espoir et de progrès à la population béninoise, soulignant l’importance de la justice, de la réinsertion et de la seconde chance.