L’arrestation, le 25 janvier 2024, du célèbre avocat Guy Hervé Kam au Burkina Faso suscite une vive réaction tant au niveau national qu’international. Le pouvoir en place le soupçonne d’être impliqué dans une affaire portant atteinte à la sûreté de l’État.
Suite aux mouvements citoyens au Burkina Faso, la Conférence des Barreaux de l’UEMOA prend position et demande instamment sa libération immédiate.
La Conférence des Barreaux de l’espace UEMOA condamne fermement l’arrestation du juriste, qualifiant celle-ci d’arbitraire et ne respectant en rien les règles établies par la loi. Elle affirme que cette arrestation est illégale, soulignant qu’aucun régime d’exception ou situation sécuritaire ne peut la justifier.