Alors que les sanctions contre les juntes militaires du Sahel s’assouplissent pour le Niger, le Mali et la Guinée, le Burkina Faso reste l’exception.
Le pays des hommes intègres a pourtant multiplié les gestes d’apaisement, rejoignant l’alliance des États sahéliens, envisageant une monnaie commune et se rapprochant de Moscou.
La CEDEAO ne daigne même pas commenter le sort du Burkina Faso, laissant planer le doute sur ses intentions. Le Burkina Faso se sent injustement puni, ostracisé par ses voisins.
La question reste ouverte, alimentant les tensions et l’incertitude dans la région. L’avenir dira si le pays parviendra à sortir de son isolement et à retrouver sa place au sein de l’organisation.
En attendant, le silence assourdissant de la CEDEAO est loin d’être rassurant.