Le 28 janvier 2024, les États de l’Alliance du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cette décision fait suite aux différentes sanctions subies par ces pays depuis les coups d’État qui ont renversé leurs gouvernements en 2022.
La CEDEAO a imposé des sanctions économiques et diplomatiques au Burkina Faso, au Mali et au Niger, notamment la fermeture des frontières, la suspension des échanges commerciaux et des transferts de fonds, et le retrait des diplomates. Ces sanctions ont été vivement critiquées par les États concernés, qui les considèrent comme injustes et inefficaces.
Le retrait des trois pays de la CEDEO est un coup dur pour l’organisation régionale, qui perd ainsi trois de ses membres les plus importants. Il est également un symbole de la rupture entre les États du Sahel et la CEDEO.
Claudy Siar appelle à un retrait de l’ONU
L’animateur congolais Claudy Siar a salué la décision des États de l’AES de quitter la CEDEO. Il estime que cette décision est « prévisible » et que les sanctions de la CEDEO étaient « inacceptables ».
Dans un tweet, Claudy Siar a appelé tous les pays africains à se retirer de l’ONU. Il estime que l’organisation ne sert pas les intérêts des pays africains.
« Lorsque vous êtes mal traité dans une maison, il faut la quitter », a déclaré Claudy Siar.
« Voilà pourquoi, les pays d’Afrique doivent absolument quitter l’ONU et bâtir leur propre organisation internationale sans se couper du reste du monde ».