L’infirmière Deana Landers avec plusieurs années d’expérience qui est à la fois femme de pasteur, auteur, conseillère en santé etc , met engarde sur le cancer à travers des conseils et cette histoire vraie qu’elle relate. Decouvrez cela dans les suites de cet article .
“Si vous constatez la présence d’une grosseur au niveau du sein ou de l’aisselle, vous devez consulter immédiatement votre médecin. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des grosseurs ne sont pas cancéreuses. Parfois, elles disparaissent d’elles-mêmes, c’est pourquoi votre médecin peut prévoir une nouvelle visite trois à six mois plus tard.
Cependant, il arrive que la grosseur ou la modification du tissu mammaire soit cancéreuse. Vous devez vous rendre à votre visite de suivi. Si, à un moment ou à un autre, vous pensez avoir besoin d’un deuxième avis, vous devriez probablement en demander un. C’est ce qu’a fait mon amie Jill, qui est toujours en vie 21 ans plus tard. Ma sœur, Juanita, ne l’a pas fait et elle est morte un an après que le médecin ait dit qu’il voulait la surveiller pendant six mois.
Jill Valencia avait 30 ans lorsqu’elle a senti une grosseur dans son sein en 1990. Elle a consulté une assistante médicale qui lui a suggéré d’attendre six mois et de revenir si la grosseur était toujours là. Jill a voulu faire une mammographie, mais on lui a dit non parce qu’elle n’avait que 30 ans.
Elle a senti que quelque chose n’allait pas. “Si je l’avais écoutée, je ne serais plus là”, m’a dit mon amie. “J’ai insisté pour passer une mammographie en raison de mes antécédents familiaux, du côté de mon père, et elle m’a donc envoyée chez un chirurgien en me demandant de passer une mammographie à la demande de la patiente.
Ma sœur, Nita, a dit au médecin que nous n’avions pas d’antécédents de cancer dans notre famille. Le médecin lui a dit qu’elle n’avait pas l’impression d’être atteinte d’un cancer, mais qu’il voulait la revoir dans six mois. Elle a pensé que ce n’était probablement rien et n’y est pas retournée.
Après la mammographie de mon amie Jill, le chirurgien a retiré une tumeur maligne et cinq ganglions lymphatiques cancéreux. En raison de ses antécédents familiaux, de la taille de la tumeur et du fait qu’elle ne pouvait pas être aspirée, elle a subi une mastectomie. Un an plus tard, son médecin à l’hôpital MD Anderson de Houston, au Texas, a senti quelque chose dans son aisselle et a pratiqué une lymphadénectomie. Là encore, tout semblait bien se passer. Mais les tests ont révélé que deux de ces tumeurs étaient malignes. La chimiothérapie n’étant plus envisageable, elle a subi une reconstruction.
Ma sœur était une femme étonnante, petite, forte et mince, toujours active. Elle s’occupait de son jardin, travaillait avec son mari dans leur maison, s’asseyait avec des amis à l’hôpital et jouait avec ses petits-enfants. Elle avait fumé pendant la majeure partie de ses 69 années de vie.
Le samedi précédant la soudaine maladie de ma sœur, elle faisait du patin à glace avec ses arrière-petits-enfants, riant et jouant avec eux toute la journée. Le dimanche, elle a ressenti une vive douleur dans la partie droite de la poitrine et a consulté un médecin le lundi. Elle a été soignée pour une pleurésie.
De retour chez elle, elle s’est mise à vomir et est devenue totalement léthargique. Mercredi, sa fille est venue la chercher pour la ramener à l’hôpital et s’est étonnée de l’incohérence de sa mère. Craignant qu’elle ne soit déshydratée, elle l’a emmenée aux urgences. Dans les 24 heures, une IRM a révélé une énorme masse sur le foie.
Le médecin a déclaré qu’il pensait qu’il s’agissait d’un cancer et qu’il était probablement métastatique, c’est-à-dire qu’il avait pris naissance dans une autre partie du corps de la patiente. Plus tard, il a confirmé que le cancer avait débuté dans son sein, s’était propagé à ses poumons, puis au foie et au cerveau.
Ma sœur a repris conscience suffisamment pour voir sa famille autour de son lit et leur dire qu’elle les aimait, puis elle est morte, sans avoir repris conscience, deux semaines plus tard.
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En tant qu’infirmière, si un patient me dit que je dois lui prélever du sang à un endroit précis de son bras, je le fais parce que ce patient sait où se trouvent les bonnes veines. Nous disons à nos enfants de demander de l’aide si quelque chose ne leur semble pas normal. Il en va de même pour notre corps. Si nous pensons que quelque chose ne va pas, nous devons demander de l’aide, suivre les ordres du médecin et, si nous ne nous sentons pas bien, demander un deuxième avis.
Un an après la mort de ma sœur, j’ai passé une mammographie et le médecin a vu quelque chose. Il a estimé que c’était probablement bénin et nous a conseillé d’attendre, mais je ne pouvais pas faire cela. J’avais des antécédents familiaux de cancer du sein. J’ai voulu faire une biopsie. Elle s’est révélée négative, mais je suis heureuse de l’avoir faite.
Jill a subi une autre mastectomie en 2012. Là encore, c’est parce que quelque chose ne collait pas. Elle a passé une mammographie. Elle a donc subi une biopsie stéréotaxique à l’aiguille, qui est souvent utilisée lorsque de petites excroissances ou des accumulations de calcium sont détectées sur une mammographie, mais n’apparaissent pas à l’échographie et ne peuvent être ressenties lors d’un examen physique du sein. Cette technique est moins invasive qu’une biopsie chirurgicale. On lui a dit que tout allait bien. Mais comme elle souffrait toujours, elle a demandé une biopsie et une autre tumeur maligne a été découverte.
J’ai eu le cœur brisé à bien des égards lorsque ma sœur est décédée parce qu’elle ne m’avait jamais parlé de son rendez-vous chez le médecin ou de sa mammographie. Il est essentiel de comprendre que nous sommes responsables de notre santé. Je lui aurais conseillé de revenir dans six mois, de demander une biopsie ou d’obtenir un deuxième avis.
Jill est aujourd’hui en vie et peut louer Dieu d’avoir survécu trois fois au cancer parce qu’elle n’a pas eu peur de demander un deuxième avis.”
Si vous avez un proche atteint de cancer de sein ou à titre preventif , ces révélations sont à connaitres
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