La capitale nigériane s’apprête à accueillir un double sommet extraordinaire de la CEDEAO et de l’UEMOA, les 24 et 25 février prochains. Cette rencontre cruciale intervient dans un contexte régional marqué par de nombreux défis, notamment l’instabilité politique et sécuritaire, le terrorisme et les crises socio-économiques.
Le sommet de la CEDEAO, prévu le 24 février, se concentrera sur la situation politique et sécuritaire dans la région. En toile de fond, la question du retrait du Mali et du Burkina Faso de l’organisation, ainsi que la crise politique au Niger, qui a fait l’objet de sanctions économiques. La levée de ces sanctions, souhaitée par plusieurs pays membres, pourrait être au cœur des discussions.
Le lendemain, le 25 février, les chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA se pencheront sur la situation socio-économique dans la zone. La flambée des prix des denrées alimentaires, l’impact de la crise ukrainienne et la question de la monnaie unique seront probablement abordés.
Enjeux majeurs
Ce double sommet extraordinaire revêt une importance capitale pour l’avenir des deux organisations. La CEDEAO et l’UEMOA doivent impérativement trouver des solutions durables aux défis qui les assaillent, afin de retrouver leur crédibilité et de consolider l’intégration régionale.
Plusieurs points clés seront à suivre de près :
- Les décisions concernant les sanctions contre le Niger
- Les mesures envisagées pour endiguer le terrorisme et l’instabilité politique
- Les solutions pour atténuer les crises socio-économiques
- Les orientations stratégiques pour l’avenir de la CEDEAO et de l’UEMOA
Le succès de ce double sommet dépendra de la capacité des dirigeants ouest-africains à transcender leurs divergences et à adopter une vision commune pour la région. L’enjeu est de taille : garantir la stabilité et la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.
Tous les regards seront tournés vers Abuja les 24 et 25 février prochains. Les décisions prises lors de ce double sommet extraordinaire détermineront l’avenir de la CEDEAO et de l’UEMOA, et, par ricochet, celui de toute l’Afrique de l’Ouest.