Flambée du prix de l'essence kpayo au Bénin : les consommateurs paient le prix fort

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Le prix du litre de l’essence de contrebande, communément appelée “essence kpayo”, a connu une augmentation drastique ces derniers jours au Bénin.

Cette situation affecte les consommateurs dans les villes et les campagnes, où le prix du litre varie désormais d’une localité à une autre.

Dans les villes frontalières du Nigéria comme Porto-Novo, Adjarra, Sakété et Avrankou, le prix du litre d’essence kpayo a grimpé de 400 FCFA à 700 FCFA, voire 850 FCFA en l’espace de 48 heures. Cette flambée des prix est due à plusieurs facteurs, notamment :

Le blocage des fournisseurs au Nigéria: Les grossistes qui s’approvisionnent en essence au Nigéria sont confrontés à des contrôles et à une répression accrus de la part de la douane nigériane et des forces de sécurité. Cette situation entrave l’approvisionnement en essence kpayo au Bénin.
La diminution du nombre de revendeurs: Face aux risques accrus liés à la contrebande, de nombreux revendeurs ont préféré cesser leur activité.
La rareté du produit: La diminution de l’offre et l’augmentation de la demande ont conduit à une flambée des prix.

Conséquences pour les consommateurs:

Augmentation des coûts de transport: Les conducteurs de taxis, de motos et d’autres véhicules sont contraints d’augmenter leurs tarifs pour compenser la hausse du prix du carburant.
Impact sur le pouvoir d’achat: La flambée des prix de l’essence kpayo affecte le budget des ménages, qui doivent désormais consacrer une part plus importante de leurs revenus au transport.
Réduction de l’activité économique: La hausse des coûts de transport peut avoir un impact négatif sur l’activité économique, en particulier pour les petits commerces et les entreprises.

Incertitudes sur l’avenir:

Il est difficile de prédire l’évolution de la situation dans les prochains jours. La persistance de la flambée des prix dépendra de plusieurs facteurs, notamment de l’efficacité des mesures de lutte contre la contrebande mises en place par les autorités nigérianes et béninoises.