À une semaine de la finale de la CAN 2023, l’ancien footballeur ivoirien Gadji Céli se souvient de l’édition 1984, organisée en Côte d’Ivoire. L’équipe nationale, éliminée dès le premier tour, avait subi la colère des supporters.
“Lorsqu’on a organisé la CAN en 1984 et qu’on a été éliminés, on nous a lapidés jusqu’à notre hôtel”, raconte Gadji Céli dans une interview. “J’ai pu rencontrer Kessié et Gradel il y a une semaine, et je leur ai rappelé cet épisode. Ils rigolaient, mais après leur défaite face à la Guinée…”
L’ancien attaquant ne cache pas sa satisfaction de voir la nouvelle génération subir le même sort : “Quand ils ont perdu face à la Guinée, on les a lapidés (rires). C’est la loi du football. Quand tu es un grand joueur, tu dois assumer tes responsabilités.”
Gadji Céli espère que cette défaite servira de leçon aux joueurs ivoiriens pour la finale : “J’espère qu’ils vont se réveiller et qu’ils vont gagner cette finale. Ils ont l’équipe pour le faire, mais il faut qu’ils soient mentalement forts.”
La violence contre les footballeurs, un fléau en Afrique
L’incident survenu après le match Côte d’Ivoire – Guinée n’est malheureusement pas isolé. La violence contre les footballeurs est un problème récurrent en Afrique. En 2019, les joueurs de la RD Congo avaient été attaqués par des supporters après leur défaite en finale de la CAN.
Il est important de rappeler que les footballeurs sont des êtres humains comme les autres. Ils ont le droit de faire des erreurs sans être victimes de violence. Les supporters doivent se comporter de manière responsable et sportive.