1 554 personnes tuées en trois mois, violence des gangs, frontières poreuses : l’ONU dresse un tableau sombre de la situation en Haïti, qualifiée de « cataclysmique » dans un rapport publié jeudi 28 mars.
Le bilan humain est effroyable : 1 554 personnes ont été tuées au cours des trois premiers mois de 2024, soit une augmentation de 172% par rapport à la même période de l’année précédente. Les gangs armés, qui contrôlent une grande partie du territoire, sont responsables de la plupart de ces violences.
La situation sécuritaire est extrêmement dégradée : les enlèvements, les vols et les extorsions sont monnaie courante. Les infrastructures critiques, comme les hôpitaux et les écoles, sont régulièrement attaquées. La population est terrorisée et vit dans un climat de peur permanent.
L’ONU pointe du doigt la porosité des frontières qui facilite l’approvisionnement des gangs en armes et munitions. Le rapport appelle la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour aider Haïti à sortir de cette crise.
Le Bureau des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) estime que 4,4 millions de personnes, soit plus d’un tiers de la population haïtienne, ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence. L’ONU appelle à un financement accru des opérations humanitaires en Haïti.
La situation en Haïti est extrêmement préoccupante et la communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés. Il est urgent d’agir pour mettre fin à la violence et aux souffrances du peuple haïtien.