Un jeune homme de 25 ans a été condamné pour proxénétisme aggravé par le tribunal correctionnel de Béziers. Il avait forcé sa petite amie à se prostituer de l’âge de 14 à 16 ans.
L’histoire – sordide – démarre le jour de Noël. Le 25 décembre 2023, suite à un appel au 17, des policiers du commissariat se rendent dans un appartement loué via Airbnb avenue Gambetta à Béziers dans l’Hérault. Ils y découvrent une jeune femme de 16 ans. Elle accuse un homme de l’avoir forcée à se prostituer. Ce dernier prend la fuite par la fenêtre, dégrade un véhicule dans sa chute puis tente d’en voler un second. Il est finalement interpellé à l’issue d’une course-poursuite à pied dans le centre-ville de Béziers.
Prostituée de 14 à 16 ans
La jeune femme affirme alors avoir été séquestrée et sous la menace d’un couteau elle aurait été forcée à avoir des relations sexuelles tarifées avec trois clients. La jeune fille qui se prostituait l’âge de 14 ans aurait été en couple avec le suspect auquel elle reversait 40% de ses revenus en retour sa protection.
Condamné à plusieurs reprises
Le fuyard, âgé de 25 ans, domicilié à Carcassonne et déjà condamné à huit reprises, notamment pour des faits liés aux stupéfiants, niera au cours de sa garde à vue avoir séquestré et menacé la jeune femme. Il finira cependant par reconnaître avoir bénéficié d’une partie de l’argent provenant de la prostitution, tout en affirmant ignorer que la jeune fille était mineure.
Proxénétisme aggravé
Déféré au parquet de Béziers le 29 décembre 2023, il sera placé en détention provisoire jusqu’à l’audience de jugement du 15 mars 2024. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Béziers à 36 mois d’emprisonnement dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec maintien en détention, pour proxénétisme aggravé sur mineur, tentative de vol en récidive et dégradation d’un bien. Plus 10 mois d’emprisonnement pour des délits annexes.
Il a l’interdiction de rentrer en contact avec la victime, de paraître dans l’Hérault et de porter une arme pendant 5 ans. Il a également l’obligation de verser 2000 € de dommages-intérêts à la jeune femme soutenue par l’association d’aides aux victimes France Victimes 34.