Israël ne cherche pas à entrer en guerre avec le Hezbollah, mais le ministre de la Défense a prévenu que si nécessaire, Israël pourrait infliger de graves dommages au Liban. Yoav Gallant a déclaré aux médias après une visite à Washington : « Nous ne désirons pas la guerre, mais nous nous préparons à toutes les éventualités. Le Hezbollah sait parfaitement que nous pouvons causer d’énormes dégâts au Liban en cas de conflit ». Pendant ce temps, l’ONU exprime des craintes quant à une extension potentiellement dévastatrice du conflit de Gaza au Liban.
Des témoins ont signalé des bombardements en bande de Gaza, tandis qu’au Liban, cinq personnes ont été blessées lors d’une frappe israélienne à Nabatiyeh. En Syrie, une frappe israélienne a tué deux personnes près de Damas, visant un centre de services lié au Hezbollah et à des groupes pro-iraniens.
La situation a intensifié les tensions à la frontière israélo-libanaise, avec des échanges de tirs presque quotidiens entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Benjamin Netanyahu a indiqué qu’après la phase intense des combats à Gaza, Israël pourrait redéployer certaines forces vers le nord à des fins défensives.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué les plans de Netanyahu d’étendre le conflit au Liban, tandis que l’Allemagne et le Canada ont conseillé à leurs citoyens de quitter le Liban par mesure de sécurité. Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a averti que tout conflit entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir régional, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient.
Le Hezbollah, soutenant le Hamas, a ouvert un nouveau front contre Israël, aggravant les tensions. La situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer, avec des pénuries alimentaires et d’eau critiques, aggravées par l’été chaud.