Le Kenya s’est engagé à envoyer 1 000 policiers en Haïti pour aider à lutter contre la violence des gangs. Cependant, cette décision, prise en octobre 2023, rencontre de nombreuses résistances et obstacles juridiques.
Le chef de l’opposition kényane, Ekuru Aukot, s’est de nouveau opposé à ce déploiement ce mercredi 6 mars 2024. Il a annoncé son intention de lancer une nouvelle contestation en justice, estimant que l’accord signé entre le président kényan William Ruto et le Premier ministre haïtien Ariel Henry est invalide.
Selon Aukot, l’accord ne répond pas aux objections soulevées par un juge qui avait bloqué le déploiement des forces policières en janvier 2024 suite à une plainte déposée par son parti politique.
Malgré les objections, les deux pays ont signé un accord le 1er mars pour accélérer l’arrivée des soldats kényans en Haïti. Cette mission s’inscrit dans le cadre d’une mission internationale d’appui à la sécurité du pays.
Rappelons que le projet d’envoi de troupes kényanes en Haïti a été controversé dès le départ. En janvier 2024, la haute cour de Nairobi l’avait déclaré illégal.
L’avenir de ce déploiement reste donc incertain. La décision de la justice kényane sera déterminante dans la suite des événements.
En attendant, la situation en Haïti reste très préoccupante. Les gangs armés continuent de terroriser la population et le pays s’enfonce dans une crise profonde.
Il est important de souligner que le Kenya n’est pas le seul pays à s’être engagé à aider Haïti. Le Canada et les États-Unis ont également promis d’envoyer des troupes dans le cadre d’une mission de stabilisation.
La communauté internationale se mobilise donc pour tenter de sortir Haïti de la crise. Cependant, il est clair que la solution ne viendra pas uniquement de l’extérieur. Les Haïtiens eux-mêmes devront trouver un moyen de sortir de l’impasse actuelle.