Cette déclaration a été faite à Sputnik par Shirley Ayorkor Botchwey, ministre des Affaires étrangères du Ghana. Auparavant, le président Nana Akufo-Addo avait exprimé l’intérêt de son pays à rejoindre le groupe.
« Je pense que c’est une déclaration sérieuse qui mérite d’être explorée. Le Président, qui est quelqu’un qui opte pour des consultations, met en place une commission pour examiner cette question », a déclaré à Sputnik la cheffe de la diplomatie ghanéenne Shirley Ayorkor Botchwey.
Il y a toujours des demandes d’adhésions
Les BRICS, formés en 2009, comprenaient initialement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Le 1er janvier 2024, le groupe a accueilli cinq nouveaux membres à part entière : l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. De plus, selon Anil Sooklal, ambassadeur itinérant sud-africain auprès des BRICS, plus de 20 États ont manifesté leur volonté de rejoindre le groupe.
Le président russe a souligné lors d’un entretien avec Tucker Carlson que la part des BRICS dans l’économie mondiale est désormais plus importante que celle du G7. Avec l’adhésion de nouveaux membres, la part du groupe dans l’économie mondiale a augmenté de 31 % à 35 % en termes de parité de pouvoir d’achat. Ces chiffres dépassent légèrement la part du G7, comme l’a expliqué la présidente de la Banque centrale de Russie.