Le Mali a reçu fin janvier un don de 25 000 tonnes de gasoil de la part de la Russie, son allié de poids face aux sanctions de la CEDEAO.
Cette livraison gratuite, qui s’ajoute à une première cargaison de 25 000 tonnes de céréales en début d’année, souligne le soutien de Moscou à Bamako et renforce leur partenariat stratégique.
Ce geste généreux de la part de la Russie arrive à point nommé pour le Mali, qui vient de notifier son retrait de la CEDEAO en réaction aux sanctions économiques et financières imposées par l’organisation. Le pays, déjà fragilisé par une situation sécuritaire complexe, se retrouve désormais en situation d’isolement diplomatique et économique.
Le don de carburant russe permettra à Bamako de garantir sa sécurité énergétique et d’atténuer les effets des sanctions. Cela permettra également au Mali de diversifier ses partenariats et de s’affranchir de sa dépendance vis-à-vis des pays occidentaux.
Cependant, ce rapprochement avec la Russie ne va pas sans risques. La junte malienne s’expose à des critiques de la part des chancelleries occidentales, qui pourraient durcir leurs positions à l’égard du pays. De plus, le renforcement de l’axe Bamako-Moscou pourrait attiser les tensions régionales et exacerber les rivalités entre puissances internationales.
En conclusion, le don de carburant russe au Mali symbolise le soutien indéfectible de Moscou à Bamako et traduit la volonté des deux pays de consolider leur partenariat stratégique. Cette alliance stratégique permettra au Mali de faire face aux sanctions de la CEDEAO et de diversifier ses partenariats économiques. Cependant, ce rapprochement avec la Russie n’est pas sans risques et pourrait avoir des conséquences géopolitiques importantes dans la région.