Le nouveau variant mpox se propage principalement entre humains, selon une étude
Une étude publiée le 24 octobre 2024 révèle que le nouveau variant du virus mpox se transmet surtout d’une personne à l’autre, tandis que les infections par des animaux demeurent prédominantes pour les souches plus anciennes. Cette recherche, parue dans la revue « Cell », met en lumière les différents schémas de transmission du virus en République démocratique du Congo (RDC), où deux clades distincts circulent.
Les épidémies actuelles en RDC et dans des pays voisins sont alimentées par le clade 1, qui est présent depuis longtemps, et un nouveau variant, le clade 1b. Ce dernier a été détecté chez un patient en Allemagne, marquant l’une des rares occurrences en dehors de l’Afrique.
L’étude souligne que, bien que le mpox ait historiquement été transmis par contact animal, les cas récents montrent une transmission humaine accrue, notamment lors de rapports sexuels. Les chercheurs analysent les caractéristiques de ces variants pour mieux comprendre leurs modes de contagion et leur dangerosité.